Au lendemain de la lourde défaite de l’OM face au PSG, Eric Di Meco n’a pas mâché ses mots. L’ancien défenseur marseillais a pointé du doigt l’attitude des joueurs, qu’il juge « inacceptable »
Di Meco furieux : « J’aurais voulu me coucher à la mi-temps »
L’ancien défenseur de l’OM, Eric Di Meco, n’a pas caché sa frustration après la défaite de son ancien club face au PSG. « J’étais tellement énervé que si j’avais été seul à la maison, j’aurais voulu me coucher à la mi-temps », a-t-il lancé sur RMC. Selon lui, les joueurs marseillais ont manqué d’agressivité et d’envie dès les premières minutes du match. « Les Parisiens étaient dans l’esprit, ils étaient là pour faire mal à l’OM », a-t-il regretté.
L’OM survendu ?
Di Meco estime que l’OM a été « survendue » avant le match. « Avec De Zerbi et le recrutement, on pensait que la mayonnaise allait prendre », a-t-il expliqué. Pourtant, sur le terrain, les Marseillais ont déçu leurs supporters. « On a peut-être survendu ce match voire le niveau de l’OM », a-t-il ajouté.
Un état d’esprit défaillant
L’ancien international français a pointé du doigt l’état d’esprit défaillant des joueurs marseillais. « Quand tu es un joueur de foot, tu as un devoir », a-t-il souligné. « Tu peux être moyen dans un match comme celui-là mais au niveau de l’état d’esprit, tu ne peux pas proposer ce que tu as proposé pendant vingt minutes. » Di Meco a également regretté le manque d’agressivité des Marseillais face aux Parisiens. « A chaque fois Paris a été embêté depuis le début de la saison quand des équipes ont été agressives, avec un pressing haut. Pourquoi l’OM ne fait pas ça ? », s’est-il interrogé.
Les supporters déçus
Les supporters marseillais, eux aussi, ont été très déçus par la performance de leur équipe. Certains n’ont pas hésité à quitter le stade avant la fin du match. Di Meco comprend parfaitement leur réaction. « Je comprends qu’il y ait eu des gens qui aient eu envie de quitter le stade », a-t-il déclaré. « Ce matin, j’ai vu des images d’un monsieur qui a pris l’avion, qui est venu de l’autre bout de la France pour voir le match. Il partait à la mi-temps. »