Gervais Martel, ancien président du RC Lens, écarté de l’élection présidentielle de la LFP faute de parrainage, ne décolère pas et veut contre-attaquer.
Gervais Martel fustige la LFP
Gervais Martel n’a pas caché sa colère contre le système de parrainage pour l’élection à la présidence de la LFP. L’ancien dirigeant du RC Lens n’a pas obtenu les deux sésames nécessaires pour pouvoir se présenter. Contrairement à Cyril Linette qui aurait après avoir échoué, obtenu l’intervention de la Ministre des Sports pour obtenir son second parrainage et pouvoir se présenter contre Vincent Labrune et Karl Olive. « Comment voulez-vous que je ne sois pas énervé. Il y a un syndicat qui désigne trois personnes. Après, il change d’avis, il en met trois dont un qui ne peut pas être éligible parce qu’il n’a pas été désigné par l’autre syndicat. Et puis derrière, il y a un coup de baguette magique de l’ancienne ministre qui s’en va rétablir Cyril Linette. C’est un déni de démocratie total ce qu’on a vu hier, on est chez les fous. Les gens n’ont pas été respectés » a-t-il déclaré sur RMC ce samedi matin dans l’émission Les Grandes Gueules du Sport.
Gervais Martel dépité
Gervais Martel en a remis une couche quelques minutes plus tard : « Foot Unis avait désigné quatre personnes, pourquoi l’UAF n’a pas désigné quatre personne. Qu’est-ce que ça pouvait faire ? On donne une image du football qui est dramatique. On avait déjà assez de soucis comme ça. On atteint des sommets hier dans ces hésitations, ces remises en cause. On est chez les cinglés. Je trouve que c’est ridicule. On ne sait même pas encore ce qui se passe. Jeter l’éponge ça n’a jamais été mon truc, mais je suis un peu écoeuré de ce qu’il s’est passé hier. » a-t-il ajouté.
Cyril Linette ne voulait pas se laisser faire
La veille, Cyril Linette, en apprenant son non parrainage initial avait déclaré concernant l’élection présidentielle à la LFP : « Par leur décision, les “familles” privent le football français, en pleine crise, du nécessaire débat sur son avenir. Elles ouvrent la voie à une élection à la LFP sans opposition, en contradiction avec le vote des présidents de clubs hier. Nous ne laisserons pas faire cette entreprise de sabordage entre amis qui met les intérêts d’un petit nombre au dessus de l’intérêt général du football français ». Depuis, l’ancien directeur de la rédaction des Sports de Canal Plus, a bénéficier d’interventions ministérielles.