Depuis quelques mois, les performances de Dayot Upamecano au Bayern Munich sont moins bonnes. L’international français n’est plus un titulaire indiscutable au moment d’aborder le money-time de cette saison.
Arrivé au Bayern Munich en 2021 où il s’est rapidement imposé en défense centrale, Dayot Upamecano connait une saison 2023-2024 moins bonne que les précédentes. Plus titulaire dans l’esprit de son entraineur Thomas Tuchel, ce dernier devrait encore se passer de lui pour affronter l’armada du Real Madrid en match aller de la Ligue des Champions : « Il traverse une mauvaise passe. Les critiques sont très dures envers lui, même de la presse allemande alors qu’il a souvent sauvé le Bayern par le passé. Sur certains gros matchs, il y a eu des grosses erreurs de relance, des fautes à ne pas faire. Et même sur sa seule titularisation face à Heidenheim début avril, il n’a pas été performant avec trois buts encaissés » explique dans les colonnes du Parisien, Patrick Guillou, consultant pour BeIn Sport, diffuseur de la Bundesliga en France.
Dayot Upamecano gêné par les blessures
Dayot Upamecano a été embêté par les blessures cette saison. Et à son retour de la dernière, une déchirure, fin février, il n’a pas été rassurant. De plus, le Bayern Munich a eu de meilleurs résultats sans lui. Depuis, l’ancien de Leipzig ne s’est pas relevé : « Pour la confiance en lui, ça a été terrible. Il y a eu un effet de loupe sur ses bévues alors que c’est un joueur qui a longtemps tenu la baraque. Résultat, il ne jouera sûrement pas contre le Real. En ce moment, il commet trop de grosses erreurs individuelles décisives dans certains matchs. Il a été impliqué dans un trop grand nombre de buts encaissés. Il y a des périodes comme ça, avait regretté son entraîneur il y a quinze jours. Mais ce n’est pas le moment de remuer le couteau dans la plaie. Il a notre soutien ! » affirme le consultant.
L’Euro 2024 malgré tout ?
Toutefois, le joueur peut compter sur la confiance du staff de l’équipe de France qui devrait l’emmener avec lui à l’Euro 2024 : « Quand on joue comme lui 50 matchs par saison depuis ses plus jeunes années, on a le droit d’avoir une première vraie période de creux. La confiance d’un staff en sélection reste très importante dans ce moment-là. Ça peut être une véritable bouffée d’oxygène pour lui » conclut Patrick Guillou.