Rolland Courbis, ancien coach de l’OM, reste toujours opposé à la victoire à trois points. Pour lui, celle-ci n’a aucune légitimité même si elle est utilisée dans l’ensemble des championnats européens.
Rolland Courbis dénonce la victoire à 3 points !
Rolland Courbis et la victoire à trois points, c’est une longue histoire. L’ancien coach de l’OM en remet une couche sur le sujet ce samedi : « Oui, et tout le monde a la même réponse, ‘Rolland, tout le monde fait ça en Europe !’ Ça ne me donne pas la certitude que j’ai tort. Je ne suis pas jaloux, mais nos amis du rugby, qui ne sont pas en tête des sports collectifs, ont un règlement beaucoup plus intelligent que le nôtre ! La sortie temporaire, le bonus offensif et défensif… Ils n’ont pas le même cerveau que nous ! La victoire à 3 points a été faite pour rendre les matchs plus attrayants, mais je dirais que c’est presque le contraire » explique-t-il dans un entretien accordé à La Provence.
Le foot comme le rugby ?
Pour Rolland Courbis, le football pourrait s’inspirer du rugby : « Quand une équipe mène 1-0, ce qu’elle veut, c’est garder ses trois points. Moi qui ai été sur un banc, croyez-moi, j’en ai l’habitude ! Et quand il y a match nul, le lendemain, on lit dans la presse qu’ils ont partagé les points. Et il est passé où le 3e point ? Il est parti se balader dans la nature ? Avec un bonus pour les 3 buts d’écarts et là vous avez les 3 points. Là, on favorise vraiment le spectacle. » estime-t-il.
Rolland Courbis pour l’exclusion temporaire
Rolland Courbis explique également qu’il est pour l’exclusion temporaire : « Balerdi, Maupay ou Harit, quoi qu’on puisse dire sur leurs fautes il y aurait eu moins de contestations derrière. Alors oui, Marquinhos montre sa balafre à l’arbitre après le geste d’Harit mais ce n’est pas flagrant. Avec l’exclusion temporaire, on calme les esprits et on donne un gros avertissement sur ce genre de faute un peu bancale. Après même, sans l’expulsion d’Harit, quand on voit les 20 premières minutes de l’OM, je ne sais pas si ça aurait vraiment changé les choses… » conclut-il.
