Amine Harit savoure son bonheur de disputer la CAN 2024 avec le Maroc plus d’un an après avoir raté la Coupe du Monde 2022 au Qatar en raison d’une blessure.
Amine Harit a fait part de son bonheur et de ses ambitions de disputer la CAN 2024 avec le Maroc. Son équipe fait partie des principaux favoris et dans un entretien accordé à RMC Sport, le milieu offensif de l’OM affiche ses ambitions. La première, celle de faire partie du groupe, est réussie : « Bien sûr, c’est clair je me suis mis deux objectifs en tête : être disponible pour la reprise du championnat au mois d’août avec l’OM et participer à la Coupe d’Afrique en Côte d’Ivoire. J’étais dans les temps même si les médecins et chirurgiens étaient sceptiques quant à ma reprise au mois d’août et je me suis donné les moyens de pouvoir réaliser mes objectifs » a-t-il expliqué.
Amine Harit sait le Maroc attendu
Amine Harit sait qu’après la Coupe du Monde 2022, le Maroc est attendu au plus haut niveau dans cette CAN 2024 : « La belle chose, qui met énormément de pression, est la Coupe du monde. Quand tu sors d’une Coupe du monde comme ça, les gens s’attendent à ce que tu gagnes tout derrière et on le ressent. On le ressent quand on est au Maroc, quand les gens nous parlent, on sent qu’ils sont assoiffés de victoires et qu’ils nous attendent. Il ne faudrait pas se rater. On est prêts mentalement, à répondre au combat et à redonner de la fierté à ce peuple. Quand on a vécu ce qu’on a pu vivre pendant la Coupe du monde, cet engouement, l’après-Coupe du monde où il y a des émotions de fou… » a-t-il déclaré.
Amine Harit espère jouer en 8
A titre personnel, Amine Harit espère être utilisé par le sélectionneur de la même façon que Gennaro Gattuso : « Avec l’OM en ce moment, je ne suis pas « dix » malgré à ce que les gens peuvent penser, je suis plutôt relayeur, « huit » qui part de plus bas. Moi c’est ce que je préfère, pouvoir venir rechercher des ballons un peu plus bas, casser des lignes par le dribble ou par la passe. Après je sais qu’il peut avoir besoin de moi sur le côté, à l’intérieur le coach en sélection. Je suis prêt à jouer n’importe où mais je vais le redire encore parce cette question me suit depuis des mois : oui je préfère jouer au milieu de terrain ! » conclut-il.