Elye Wahi, l'attaquant de l'OM

OM-Libbra : « Si Wahi marque entre 12 et 15 buts…

Les débuts difficiles d’Elye Wahi avec l’OM font déjà l’objet de critiques. Mais certains observateurs ont confiance dans les capacités de l’attaquant marseillais.

Sorti sous les huées du public du Stade Vélodrome dimanche soir à l’occasion du match face à Reims comptant pour la 2ème journée de Ligue 1, Elye Wahi est déjà dans le dur. Si Roberto de Zerbi lui a apporté son soutien après la rencontre, d’autres également croient dans les capacités d de l’ancien Montpelliérain : « Contrairement à Aubameyang, on ne doit pas attendre de lui qu’il porte seul l’attaque de l’OM. Même si je suis persuadé qu’il a le potentiel pour le faire à l’avenir. S’il marque déjà entre 12 et 15 buts, ce sera déjà une saison très réussie » estime Marc Libbra, ancien Minot de l’OM et désormais consultant.

Elye Wahi a besoin de temps

L’ancien attaquant va plus loin ensuite, estimant que l’on doit laisser du temps à Elye Wahi de faire sa place : « C’est bête de répéter nos erreurs. L’an passé, on a fracassé Aubameyang qui nous a finalement porté à bout de bras. Certes, il a été maladroit, il s’est souvent précipité en voulant bien faire, mais vous n’imaginez pas le poids de ce maillot sur les épaules d’un buteur, encore plus pour sa première au Vélodrome. Siffler comme ça, c’est la loi du foot et ses supporters modernes. Mais les vrais savent qu’il est talentueux et lui laisseront plus de temps pour faire ses preuves » ajoute Marc Libbra dans les colonnes de La Provence.

Rebondir comme ses illustres prédécesseurs

Et d’afficher sa confiance pour la suite de la saison concernant la recrue marseillaise : « Bien sûr qu’il doit être triste, touché, autant par ses ratés que par la bronca. Mais il doit garder la tête froide, dédramatiser. Au fond, ce n’est pas grave. Il faut faire profil bas et s’arracher à l’entrainement. Sur ce point, je n’ai pas de doute sur son implication, il est plein de bonne volonté. A Lens, malgré des périodes difficiles, il a réussi de grands matches, surtout en Ligue des Champions. Ce n’est pas anodin » conclut-il. Et de se rappeler que bons nombres d’attaquants passés avant lui sous le maillot olympien ont eux aussi essuyé des sifflets à leurs débuts avant d’être porté au rang de star. N’est-ce pas Jean-Pierre Papin, Mamadou Niang ou encore André-Pierre Gignac ?

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