Omar Sy, la star du cinéma français, originaire de Trappes en région parisienne, est un supporter déclaré de l’OM. Il explique les raisons de son attachement au club phocéen depuis tout petit.
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Omar Sy conquis par la victoire en Ligue des Champions de l’OM
Omar Sy, contrairement à ses potes Djamel Debouzze et Nicolas Anelka, eux aussi originaires de Trappes, est un supporter inconditionnel de l’OM. L’acteur ne s’en cache pas et a réaffirmé récemment son amour pour le club olympien : « J’ai été séduit par l’OM, parce que c’est la Ligue des Champions, c’est Basile Boli, c’est Papin, c’est Waddle, c’est tout ça. C’est l’histoire. À l’époque où on va voir les matchs au Parc, t’as que des skinheads, les Boulogne Boys c’est des skinheads, c’est très très fort à l’époque. Nous, on est adolescents, quand on veut aller au Parc, il faut y aller en équipe, sinon tu ne peux pas y aller. Le Parc, c’est chiant. » a-t-il expliqué dans le podcast The Bridge que tient un certain Aurélien Tchouaméni.
Le Parc des Princes était devenu infréquentable au début des années 2000
Omar Sy s’est d’autant plus détaché du PSG car à son époque, fin des années 90 début des années 2000, les abords du Parc des Princes n’étaient pas sécurisés. Ils étaient marqués par des tensions entre groupes de supporters du club de Ligue 1 mais aussi par des propos racistes. Des affrontements violents entre supporters du même club ont même conduit à la mort de l’un d’entre-eux. Sans parler des incidents qui ont eu lieu lors d’un match de Coupe d’Europe contre le Maccabi Tel-Aviv quand des supporters israéliens ont été agressés par les « supporters » du PSG. Tout ces incidents ont donc éloigné Omar Sy du PSG comme il l’avait déjà expliqué quelques années plus tôt : « J’allais au Parc aussi… Mais j’ai de la famille à Marseille et je suis allé au Vélodrome un jour. Là, je me suis rendu compte qu’on pouvait aller voir un match sans avoir peur, sans devoir courir après le match. Parce qu’à Paris, quand tu allais voir un match, il fallait après courir jusqu’au métro pour être sûr de ne pas se faire casser la gueule ! A Marseille, c’était bon enfant. L’ambiance m’a marqué » avait-il alors conclu.