Victorieux du Havre 5-1 dimanche soir en clôture de la 16ème journée de Ligue 1, l’OM a donné satisfaction à son entraineur Roberto de Zerbi. Qui a tout de même été déçu par le relâchement coupable de son équipe.
Roberto de Zerbi n’a pas aimé
Un but encaissé en fin de match qui fait tâche. Roberto de Zerbi, bien que globalement satisfait de la prestation de l’OM, n’a pas apprécié que son équipe concède un but en fin de match : « Le but encaissé me dérange car on doit avoir conscience que gagner 5-0 n’est pas pareil que 5-1. Il faut que les autres équipes sachent que c’est compliqué de marquer au Vélodrome. Je suis déçu de ce but, mais je suis satisfait du match. On progresse, même contre des blocs bas, et je sais que ça vous étonne (sourire). Mais contre des équipes comme Le Havre, Saint-Étienne ou Auxerre, il ne faut pas forcer les choses, il faut de la patience et de la qualité » a-t-il déclaré rapporte La Provence.
Roberto de Zerbi satisfait malgré tout
Roberto de Zerbi a toutefois admis qu’il était satisfait de la manière dont son équipe avait abordé la rencontre face à une équipe du Havre regroupée devant sa surface de réparation : « J’ai apprécié la compréhension du match. On n’a jamais forcé de passes, on a fait circuler le ballon, on a tiré de loin, comme sur le but de Rongier. J’ai beaucoup aimé notre façon de récupérer le ballon à la perte. ça donne du rythme au match. Ça m’a beaucoup plu. Greenwood, Rabiot, Nadir, Luis Henrique ont eu des réactions très fortes à la perte de balle. C’est la clé du match » a-t-il ajouté.
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Des joueurs relancés pour l’occasion
Avec les absences de Hojbjerg et Kondogbia, il a pu donner sa chance à des joueurs qui jouaient moins depuis le début de saison : « Ces joueurs doivent me mettre en difficulté s’ils veulent bousculer la hiérarchie. Aucun joueur n’a la garantie absolue de jouer. Des joueurs comme Koné, Wahi, Brassier ou Rowe ont de la qualité, ils doivent montrer qu’ils peuvent jouer, travailler pour mériter leur place. Je fais mes choix de bonne foi, même si je peux me tromper. Mais même en entrant à 4-0, ils doivent faire la différence. Rongier est le meilleur exemple. Il m’a fait changer d’avis en 5 minutes à Nantes. Il suffit de peu, mais ce peu qui fait la différence, je dois le voir pour changer d’avis » a-t-il conclu.
