A l’issue de l’élimination du PSG en Ligue des Champions, Daniel Riolo, éditorialiste à RMC, s’en est pris violemment à Luis Enrique.
Daniel Riolo était particulièrement remonté mardi soir juste après l‘élimination du PSG en demi-finale de la Ligue des Champions. Par moment, on sentait plus le supporter parisien parler que le journaliste. Ce dernier toutefois, n’a pas manqué d’égratigner Luis Enrique qu’il juge coupable de cette terrible désillusion : « La différence entre les poteaux et le but c’est l’Esprit Saint. » « Une défaite injuste. » Voilà donc en substance les explications à l’élimination du PSG par le génie qui lui sert de coach. Tout contrôler, être le fils de Dieu Guardiola pour en arriver à des explications de supporters accoudés au comptoir après une dizaine de bières… » a-t-il d’abord estimé sur RMC.
Daniel Riolo accuse Luis Enrique de choix catastrophiques
La suite est du même acabit : « La faute « à pas de chance » donc. Si c’est aussi simple, alors il ne faut pas oublier que le PSG est arrivé aussi loin cette année, peut-être, parce que la chance a souvent été de son côté. Un penalty tombé du ciel à la dernière minute contre Newcastle. Un tirage en or pour les huitièmes de finale, des faits de jeu très favorables à Barcelone après pourtant un match aller totalement raté et écrasé par les choix catastrophiques de son génie de coach » ajoute-t-il.
Luis Enrique surcôté
Pour Daniel Riolo, Luis Enrique semble surcôté : « L’été dernier, pendant que la direction du PSG s’empêtrait dans la gestion calamiteuse du dossier Mbappé, on découvrait le nouveau coach du club. Il fallait vraiment débarquer de la Lune et n’avoir aucune culture foot pour ne pas savoir que l’homme qui arrivait était avant tout un coach prétentieux, méprisant et totalement égocentrique. Aucun club ne le voulait, mais Paris l’a engagé avec le label « génie ». On nous fait avaler un palmarès en or. Il a été roi au Barça paraît-il. La vérité est tout autre. Après son échec à Rome, on lui a donné le Barça parce qu’il dispose du label génie. Je n’ai jamais cru que les succès de 2015 lui devaient quelque chose. Messi a décidé de son sort et a évité qu’il se fasse virer. La suite de sa carrière est vide. A la tête de la sélection espagnole, il n’a rien fait que chouiner sur la malchance et l‘injustice. Une triste habitude. Il faut savoir que quand on a le label génie Guardiolesque, la défaite n’existe pas. L’autre n’existe pas. On joue contre son destin pas contre un adversaire puisque par nature on lui est supérieur » a-t-il précisé.
Une supercherie universelle
Et de conclure ensuite : « On va continuer de prendre des fausses leçons de foot. Ses disciples continueront de manger ses salades, son mépris, son arrogance et sa suffisance. Ce menu ne m’intéresse pas. Luis Enrique me fait penser à cette phrase d’Orwell: « A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » Et la vérité le concernant ressemble fort à un échec annoncé et malheureusement appelé à durer ». On attend la réponse du principal intéressé. Elle ne viendra sûrement pas….