Le PSG et ses propriétaires qataris envisagent de racheter le Parc de Princes. Mais ils ne sont pas d’accord avec le prix de vente que pourrait fixer la Mairie de Paris, l’actuel propriétaire.
Si le PSG dispose d’un bail emphytéotique de 99 ans sur le Parc des Princes, il souhaite malgré tout l’acheter définitivement pour le rénover et l’exploiter à sa mesure. Mais le prix de vente fixée par la Mairie de Paris ne semble pas contenter les propriétaires du club parisien : « Le PSG aurait proposé 40 millions d’euros pour racheter le Parc des Princes » selon L’Equipe. Une offre à laquelle a répondu la Marie de Paris : « On a demandé au club de nous faire une proposition. Mais elle était vraiment innacceptable. Et les discussions se sont arrêtées là » explique Pierre Rabadan, adjoint en charge du sport.
« 40 millions c’est se foutre de la gueule du monde »
Si le PSG et ses propriétaires qataris ont déjà dépensé 85 millions d’euros en travaux divers de rénovation de l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud qui a 50 ans, ils souhaiteraient encore dépenser 500 millions d’euros pour une rénovation complète et porter sa capacité à 60.000 places. Soit 12.000 de plus qu’à l’heure actuelle. Il est donc normal d’en viser la propriété exclusive.
Mais la situation géographique du stade n’est pas en faveur d’une valorisation basse. Au contraire. Selon Patrice De Moncan, elle serait élevée si on prend les prix du marché : « Sa parcelle d’une taille de 47.200 m2 offre une possibilité de construction de 118.000 m2 de logements. En prenant un prix très moyen de 10.000 € le m2, ce qui reste faible pour le 16ème arrondissement et du neuf, j’arrive à 1,180 milliards d’euros de valeur produite. Après il reste à retrancher les frais de destruction du stade. Mais un prix proche du milliard d’euros n’aurait rien de déplacé. Surtout pour une société (le PSG) qui fait 600 millions d’euros annuels de chiffres d’affaires et une Mairie de Paris qui a 7 milliards de dettes » explique-t-il. Et de conclure : « Proposer 40 millions d’euros comme le fait le PSG, c’est franchement se foutre de la gueule du monde. Mais bon, c’est le business » conclut-il dans les colonnes du Parisien.